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Les muscles du Rhomboid sont fait deux muscles, l’un mineur dont l’insertion est de C7 à T1 et l’autre majeur dont l’insertion est de T2 à T5. Ils connectent l’omoplate à la colonne vertébrale. Les deux travaillent conjointement.
La fonctionnalité première du rhomboid est de stabiliser l’omoplate à la cage thoracique avec l’aide du Serratus Anterior (le Dentelé) et du Pectoralis Major (qui se trouve face frontale du corps).
Les deux rhomboids aident à rétracter l’omoplate vers la colonne vertébrale et donc à ouvrir le haut du corps. C’est le muscle préféré des top modèles quand elles défilent 😉
Le fait de rapprocher les deux omoplates permet une ouverture du haut du corps ce qui évite la pronation des épaules (hyper cyphose).
Lorsque le Rhomboid est faible, froissé ou incapable de se contracter il y aura une instabilité de l’omoplate. L’un des effets les plus connus est celui que l’on appelle « ailes de poulet ». Il apparaît lors des exercices de pompe où les omoplates vont ressortir dans le haut du dos.
Lors d’une pratique de postures de Yoga le Rhomboid est un muscle extrêment sollicité. Cela commence pendant les Salutations au soleil au moment de lever les bras au ciel pour Urdhva Tadasana puis lors de la première flexion avant que représente Uttanasana.
Pendant les fameux Chaturanga Dandasana l’effet « ailes de poulet » peut être évité par l’activation du Pectoralis Major ce qui aidera le Rhomboid à stabiliser les omoplates dans les « poches » du Serratus Anterior.
Pour réussir à le faire il faut « pousser contre le sol », de la même manière il faudrait commencer à intégrer dans les pratiques le concept de « allonger vers le haut tout en descendant », ce qui veut dire plus clairement on essaie alors d’allonger le corps dans deux directions en même temps.
Pour pouvoir activer le Serratus Anterior il faut pouvoir garder en tête de monter les bras vers le ciel tout en descendant les omoplates vers le bas.
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C’est à partir de là qu’il faudrait commencer à repenser un mouvement. Essayer de travailler à partir de la base du mouvement en gardant une notion d’allongement opposé.
Même si anatomiquement parlant il est impossible de garder vraiment les épaules vers le bas quand on monte les bras au ciel, on devrait quand même pouvoir être capable de garder la sensation de descendre les omoplates le long de la colonne vertébrale tout en montant les bras, pour autant on ne ramène pas les épaules vers les oreilles.
Par exemple dans Trikonasana (ou Uttitha Trikonasana) lorsque les bras montent vers le ciel on gardera la « connection » de l’omoplate vers la cage thoracique, on ne « déboitera » pas l’épaule pour étirer plus haut.
Pendant les flexions avant il serait intéressant de commencer par placer la base qui serait alors le bassin en légère anté version sans pour autant vouloir continuellement allonger le bas du dos au risque de trop tirer sur les muscles fléchisseurs des jambes, en revanche si l’on commence à « doser » le mouvement par l’interaction des épaules en les gardant vers le bas tout en souhaitant allonger la nuque vers l’avant alors non seulement notre mouvement sera plus stable mais la base viendra des couches beaucoup plus profondes du corps.
On commencera alors à travailler avec les muscles du ventre ou tout simplement l’utilisation des Bandhas comme de Mula et Uddiyana deviendra plus facile et évidente.
Très belle pratique !
Namaste,
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