Le culte de l’Etre Suprême est un culte révolutionnaire imposé par Robespierre en mai 1794. Le culte repose sur une conception déiste selon laquelle il existe un créateur de l’Univers, dont l’existence est « consolante » pour l’homme. L’âme de l’homme est immortelle et pour la sauver on doit appliquer les règles de la morale (ne pas tuer, ne pas voler). C’est un culte laïque. (source Vikidia.org).

Cet article n’a pas pour but de faire l’apologie de ce culte, j’utilise simplement le terme « être suprême » pour définir un statut que l’on accorde bien volontiers à des personnes qui auraient des connaissances que nous n’avons pas.

Les professeurs de yoga sont parfois considérés comme étant « éveillés », chakras actifs, kundalini en action.

Certains en jouent avec un empilement excessif de malas autour du cou et aux poignets, chaînes autour des chevilles, idéalement cheveux longs en bataille ou attachés de manière négligée façon chignon fou, pour les plus extrêmes crâne rasé et port du dhoti. Marchent pieds nus en pleine ville, s’habillent de pantalon Ali Baba, changent de noms pour en prendre un nouveau à connotation indienne, sourire aux lèvres senteur patchouli.

Je n’ai rien contre ces personnes, pour la plupart je les ai rencontrées en Inde alors qu’ils sortaient d’un temple après suivi un « puja » (cérémonie religieuse) et portaient fièrement sur leur front le « bindu » rouge. Personnellement je n’aime pas assister à un puja quel qu’il soit, je n’ai pas cette ferveur quasi religieuse que bien souvent les occidentaux « yogiques » développent et cultivent une fois le pied posé en Inde.

 

Prof de Yoga – Etre de Lumière

 

Veuillez noter que je ne me moque pas, toute question est bonne à poser. Le but ici est de faire comprendre, peut être d’ouvrir les yeux, sur un « statut » que l’on donne, à quelqu’un que l’on ne connait pas, une idéalisation de la profession et du monde du Yoga qui n’existe pas, peut être un aveuglement qui pourrait conduire à des situations extrêmes pouvant entrainer un endoctrinement.

Est-ce que l’on reçoit un nom spirituel à la fin de notre formation ?

Personne ne peut vous « donner » ou « proposer » un nouveau nom, même s’il est joli, à connotation indienne, ça ne sert à rien. Ca ne changera pas qui vous êtes et ne fera pas de vous quelqu’un de mieux ou moins bien qu’avant.

Tu peux voir la couleur de mon aura ? 

Non.

Est-ce que tu peux lire dans mes pensées ? 

Je ne sais pas lire dans les pensées. Je peux anticiper une question, de par l’attitude des gens on peut deviner beaucoup de choses, mais c’est plus du domaine de la psychologie que du paranormal.

Tu as bien tous tes chakras actifs ?

Non.

Ca t’es arrivée de quitter ton corps pendant une méditation ?

Non.

Ah mais je croyais qu’un prof de yoga ne pouvait pas se mettre en colère ?

Et ben si….

Tu manges des petits princes (les gâteaux) ? c’est pas très « yoga »…….

J’adore les tremper dans du lait de soja ou d’amandes

Comment ça se fait que t’arrives pas à faire cette posture ? (la fameuse pied derrière la tête)

Je sais pas….

Tu sais dessiner des mandalas avec les grains de riz ?

Pour le coup ça s’appelle un rangoli et non, même après 5 années en Inde ça ne m’a jamais passionnée.

Tu manges des oeufs ????? 

Oui….. et il m’arrive aussi de manger du poulet….

C’est quand la dernière fois que tu as bu un verre de vin ? 

A chaque fois que je suis en Europe.

****

Dans la majorité des cas un professeur de Yoga en ville est une personne qui vous enseigne des postures de yoga…. même s’il ou elle s’appelle « Stéphanie Padma, Baba  Quelquechose, Gouru Bidule, Machin Yogesh, Sarawathi, Yogacharya Truckmuch, ou autre », c’est avant tout une personne normale, qui enseigne au mieux des asanas voir des pranayamas, au pire un exercice physique.

Ceux que vous pourrez rencontrer en Inde ou Bali seront les mêmes. Vous allez dire que c’est la faute à « pas de chance » mais même après cinq années en Inde et après avoir vadrouillé pas mal en Asie, je n’ai encore jamais rencontré un(e) « vrai(e) » yogi(ni) qui m’aurait donné envie de me prosterner à ses pieds….

En revanche j’ai croisé beaucoup de clowns, qui étaient plus indiens que les indiens eux-mêmes, qui pouvaient en vous touchant connaitre l’état de vos chakras, qui après une danse extatique pouvait vous réveiller la kundalini sans crier gare, ou encore celui qui essaie de deviner ce que vous allez manger, par la pression de son pousse sur votre front il sera capable de déterminer quels sont vos doshas (oui ça m’est arrivée, situation cocasse, résultat pitoyable).

Puis mon intérêt pour instagram m’a fait découvrir des comptes de « Yogis » qui sans vergogne vous tagguent dans leurs posts, pour maximiser les j’aime on s’entend, et ressortent toutes leurs photos de leur voyage en Inde pour vendre leur super formation indienne, remplis d’indiens et de vaches indiennes comme il faut, pour bien montrer qu’ils sont au-dessus de n’importe quel autre petit professeur de yoga qui pourtant proposera peut être un super atelier dans un coin perdu de l’Ardèche, mais ne se déguisant pas en Indien aura moins d’impact….

Pour autant je ne suis pas amère, je constate.

Il existe de très bons professeurs avec de vraies connaissances, qui n’ont absolument pas besoin de tout ce cirque pour se donner une quelconque légitimité. Lorsque vous avez l’opportunité de pratiquer avec eux, vous le sentez, ils remplissent la pièce mais ne s’imposent pas.

Namaste!

Le culte de l’Etre Suprême est un culte révolutionnaire imposé par Robespierre en mai 1794. Le culte repose sur une conception déiste selon laquelle il existe un créateur de l’Univers, dont l’existence est « consolante » pour l’homme.

L’âme de l’homme est immortelle et pour la sauver on doit appliquer les règles de la morale (ne pas tuer, ne pas voler). C’est un culte laïque (source Vikidia.org).

Cet article n’a pas pour but de faire l’apologie de ce culte, j’utilise simplement le terme « être suprême » pour définir un statut que l’on accorde bien volontiers à des personnes qui auraient des connaissances que nous n’avons pas.

Les professeurs de yoga sont parfois considérés comme étant « éveillés », chakras actifs, kundalini en action.

Certains en jouent avec un empilement excessif de malas autour du cou et aux poignets, chaînes autour des chevilles, idéalement cheveux longs en bataille ou attachés de manière négligée façon chignon fou, pour les plus extrêmes crâne rasé et port du dhoti.

Marchent pieds nus en pleine ville, s’habillent de pantalon Ali Baba, changent de noms pour en prendre un nouveau à connotation indienne, sourire aux lèvres le tout enrobé d’une saveur patchoulienne.

Je n’ai rien contre ces personnes, pour la plupart je les ai rencontrées en Inde alors qu’ils sortaient d’un temple après suivi un « puja » (cérémonie religieuse) portant fièrement sur leur front le « bindu » rouge.

Personnellement je n’aime pas assister à un puja quel qu’il soit, je n’ai pas cette ferveur quasi religieuse que bien souvent les occidentaux « yogiques » développent et cultivent une fois le pied posé en Inde.

 

Prof de Yoga – Etre de Lumière

 

Ce sont de vraies questions. Veuillez noter que je ne me moque pas, toute question est bonne à poser.

Le but ici est de faire comprendre, peut être d’ouvrir les yeux, sur l’importance que l’on donne, à quelqu’un que l’on ne connait pas, une idéalisation de la profession et du monde du Yoga qui n’existe pas, peut être un aveuglement qui pourrait conduire à des situations extrêmes pouvant entrainer un endoctrinement.

Est-ce que l’on reçoit un nom spirituel à la fin de notre formation ?

Personne ne peut vous « donner » ou « proposer » un nouveau nom, même s’il est joli, à saveur indienne, ça ne sert à rien. Ca ne changera pas qui vous êtes et ne fera pas de vous quelqu’un de mieux ou moins bien qu’avant.

Tu peux voir la couleur de mon aura ? 

Non.

Est-ce que tu peux lire dans mes pensées ? 

Je ne sais pas lire dans les pensées. Je peux anticiper une question, de par l’attitude des gens on peut deviner beaucoup de choses, mais c’est plus du domaine de la psychologie que du paranormal.

Tu as bien tous tes chakras actifs ?

Non.

Ca t’es arrivée de quitter ton corps pendant une méditation ?

Non.

Ah mais je croyais qu’un prof de yoga ne pouvait pas se mettre en colère ?

Et ben si….

Tu manges des petits princes (les gâteaux) ? c’est pas très « yoga »…….

J’adore les tremper dans du lait de soja ou d’amandes

Comment ça se fait que t’arrives pas à faire cette posture ? (la fameuse pied derrière la tête)

Je sais pas….

Tu sais dessiner des mandalas avec les grains de riz ?

Pour le coup ça s’appelle un rangoli et non, même après 5 années en Inde ça ne m’a jamais passionnée.

Tu manges des oeufs ????? 

Oui….. et il m’arrive aussi de manger du poulet….

C’est quand la dernière fois que tu as bu un verre de vin ? 

A chaque fois que je suis en Europe.

****

Dans la majorité des cas un professeur de Yoga en ville est une personne qui vous enseigne des postures de yoga…. même s’il ou elle s’appelle « Stéphanie Padma, Baba  Quelquechose, Gouru Bidule, Machin Yogesh, Sarawathi, Yogacharya Truckmuch, ou autre », c’est avant tout une personne normale, qui enseigne au mieux des asanas voir des pranayamas, au pire un exercice physique.

Ceux que vous pourrez rencontrer en Inde ou Bali seront les mêmes. Vous allez dire que c’est la faute à « pas de chance » mais même après cinq années en Inde et après avoir vadrouillé pas mal en Asie, je n’ai encore jamais rencontré un(e) « vrai(e) » yogi(ni) qui m’aurait donné envie de me prosterner à ses pieds….

En revanche j’ai croisé beaucoup de clowns, qui étaient plus indiens que les indiens eux-mêmes, qui pouvaient en vous touchant connaitre l’état de vos chakras, qui après une danse extatique pouvaient vous réveiller la kundalini sans crier gare, ou encore celui qui essaie de deviner ce que vous allez manger : par la simple pression de son pousse sur votre front il est capable de déterminer quels sont vos doshas (oui ça m’est arrivée, situation cocasse, résultat pitoyable).

J’ai aussi suivi un cours en Thaïlande, d’un profs français, devenu Thailandais suite à son mariage avec une jeune fille de 15 ans de moins que lui (non je ne jugerai pas, l’amour n’a pas d’âge, surtout en Thaïlande c’est bien connu), qui était tout d’orange vêtu, entre Buddha et Saddhu, qui à chaque posture faisait pratiquer un « OM » vibrant sur les lèvres. En soi son activité ne me dérangeait pas, en revanche voir les brebis égarées se pavaner devant sa (non) connaissance était un spectacle triste à voir…

Puis mon intérêt pour instagram m’a fait découvrir des comptes de « Yogis » qui sans vergogne vous tagguent dans leurs posts, pour maximiser les j’aime on s’entend, et ressortent toutes leurs photos de leur voyage en Inde pour vendre leur super formation indienne, remplis d’indiens et de vaches indiennes comme il faut, pour bien montrer qu’ils sont au-dessus de n’importe quel autre petit professeur de yoga qui pourtant proposera peut être un super atelier dans un coin perdu de l’Ardèche, mais ne se déguisant pas en Indien aura moins d’impact….

Pour autant je ne suis pas amère, je constate.

Il existe de très bons professeurs avec de vraies connaissances, qui n’ont absolument pas besoin de tout ce cirque pour se donner une quelconque légitimité. Lorsque vous avez l’opportunité de pratiquer avec eux, vous le sentez, ils remplissent la pièce mais ne s’imposent pas.

Namaste!