Je parle de l’Ashtanga Yoga dans toute sa globalité, aussi bien des 8 membres qu’il représente définis dans les Sutras de Patanjali, que de la pratique des Séries élaborées par Sri Krishnamacharya, desquelles Patabhi Jois en a tiré son inspiration pour créer ses propres séries.

A ce jour les séries les plus pratiquées dans le monde sont la Première, Deuxième et Troisième. Pour les trois autres, seul(e)s quelque pratiquant(e)s chevronné(e)s les font. Kino MacGregor a filmé sa pratique de la Quatrième série que vous pouvez voir ici, ce qui vous permettra de comprendre l’ampleur de la tâche – d’ailleurs le titre explique bien le concept « N’essayer pas ça chez vous ».

Concernant les 5ème et 6ème série elles restent pour moi un mystère, je crois que je n’ai jamais vu les postures. Karen Rain est connue pour pratiquer la 5ème Série.

Par ailleurs il semblerait que le syllabus des postures de 1973 ai changé au fil du temps, en fonction des élèves venant pratiquer sous la direction de Pattabhi Jois (Nancy Gilgoff et David Williams).

En même temps il n’y a même pas besoin de remonter aussi haut dans les séries pour comprendre que la « tradition des postures », n’est parfois qu’une phrase. En pratiquant avec Kristina Karitinou cet été, on m’a demandé de pratiquer la Première Série qui avait été donnée à Derek Ireland.

C’est d’ailleurs celle-ci qu’enseigne John Scott. La photo ne représente que les asanas debout, je n’ai pas mis les asanas au sol, mais on y pratique par exemple les quatre Paschimotanasana alors qu’actuellement, la série que je pratique que l’on pourrait appeler celle de Sharat Jois (le petit fils de Pattabhi) ne compte plus que deux Paschimotanasana.

On ne fait pas non plus les deux asanas qui suivent la série des Prasarita Padottanasana (compter les postures 12 et 13).

De ce fait, en fonction du professeur avec qui je pratique, je vais suivre « sa » tradition. Dès lors que l’on a compris que la série change au gré des enseignants certifiés ça va, en revanche si vous êtes amené à pratiquer avec Sharat je vous défie de pratiquer dans son shala la série de Derek Ireland (qui a aussi été le professeur de John Scott)….. sauf si vous avez le cran de le faire.

La Tradition….

De manière dite traditionnelle, dès qu’une posture pose problème, que l’on ne peut faire de manière aboutie, l’étudiant doit s’arrêter pour passer directement à la série de fermeture que comprend Sarvangasana, Halasana, Karnapidasana, Urdhva Padmasana, Matsyasana, Uttana Padasana.

La première posture qui pose généralement problème est Marichyasana D, puis Supta Kurmasana.

Ashtanga Yoga practice

Gloire à Marichyasana D

On peut donc passer un peu plus d’un an pour couvrir la Première Série de l’Ashtanga Vinyasa. Ce fut mon cas. J’ai attendu 18 mois avant de pouvoir faire la première série au complet et cet été, en pratiquant avec Kristina Karitinou j’ai été promue à la deuxième série où j’ai été arrêtée à Kapotasana.

Et là pour le coup je peux vous assurer que j’étais bien contente de m’arrêter, car ça me faisait des pratiques de 2h30 tous les jours, incluant de profondes flexions arrière, j’étais morte le restant de la journée….

J’arrive donc avec presque trois ans de pratique pure et dure portant essentiellement sur l’Ashtanga Vinyasa. Auparavant je le pratiquais de manière aléatoire pour lui préférer le Vinyasa de Gérard Arnaud, qui fut mon premier professeur. J’aime à le répéter car sans lui je ne serai sans doute pas là aujourd’hui.

La Tradition…. n’est pas la même partout

Ma conclusion est qu’il y a bien deux écoles.

Sharat m’a arrêtée à Marichyasana D, posture dans laquelle je suis restée bloquée un mois, puis il m’a promue à Supta Kurmasana, posture dans laquelle j’ai été bloquée une année.

Or quand je pratiquais avec John Scott, même du temps où je ne passais pas Marichyasana D, j’étais autorisée à continuer jusqu’au bout.

En revanche, quand j’ai commencé à pratiquer avec Iain Grysak, il m’a arrêtée à Supta Kurmasana…. pendant longtemps !

Le jour où j’ai réussi à passer cette posture, il m’a autorisée à faire la série au complet et jusqu’au mois de mars dernier je faisais avec lui ce que l’on appelle « les drop back » : debout on descend en arrière pour faire le pont, d’où l’on doit revenir cinq fois. Les deux dernières étant le moment où l’on est censé attraper nos chevilles (je n’ai jamais réussi à passer ce cap).

De la même manière Kristina Karitinou m’a guidée dans la deuxième série pendant un mois où j’étais avec elle en Grèce. De son avis, ça ne sert à rien d’arrêter les pratiquants à une posture qu’ils ne peuvent pas faire. Du coup presque tout le monde pratique la première et deuxième série dans son shala. Je ne dis pas que c’est mal, mais je me pose des questions. Qui a décidé qu’on DEVAIT arrêter les pratiquants pour telle ou telle posture ?

Il semblerait que ce soit sous le règne de Sharat que cela a commencé. Auparavant certains pratiquants ont été introduits assez vite aux première, deuxième et troisième série sous la direction de Pattabhi Jois.

Supta Kurmasana

Aujourd’hui je suis de retour à Ubud pour pratiquer avec Iain et ces trois derniers mois ayant été assez passifs pour moi concernant ma pratique, il se trouve que je n’arrive plus à attraper mes mains dans Supta Kurmasana. Et bien devinez quoi ? Iain arrête là ma pratique….

Alors je suis bercée entre deux eaux. La première me dit « mais quand même il sait que je peux la faire depuis le temps !« ….. la deuxième « il n’a pas tort, j’ai perdu ma pratique, je le paie, patience« .

Je ne lui ai bien évidement pas dit que j’avais été présentée à la Deuxième Série de peur de voir ses sourcils se lever…..

Et c’est là que rentrent en jeu les fameux huit membres de l’Ashtanga Yoga. A commencer par la discipline.

J’avais déjà écrit un article sur les 10 Raisons qui me poussent à pratiquer l’Ashtanga Vinyasa Yoga et rien d’autre.

Au moment où j’écris ces lignes je suis revenue aux bases fondamentales, sans la pratique régulière il est impossible d’avancer. Et pourtant je n’ai pas l’impression d’avoir grillé des étapes ni même de n’avoir rien fait du tout, en revanche mon intention dans mes pratiques avait disparue.

Alors ça me pose pas mal de questions, comme savoir si on peut avoir une vie « normale » en pratiquant l’Ashtanga Yoga. Par exemple pour garder une pratique quotidienne valable je ne peux faire aucun écart, ce qui inclut se lever tôt pour se coucher tôt.

En ville par exemple c’est difficile, j’ai quand même des amis et j’aime sortir à l’occasion. Je ne vous cache pas qu’un petit verre de vin rouge ne me rebute pas non plus, mais dès lors que je m’écarte du chemin Ashtangique je perds ma pratique.

De Septembre à Octobre, soit deux mois complets, je n’ai pratiqué que trois fois par semaine, et encore pas toute la série car je n’arrivais pas à réchauffer mon corps, j’étais bloquée dans mes membres qui ne voulaient plus se tendre, se tordre et s’étirer. J’ai donc tournée le dos à la Première et Deuxième Série pour pratiquer mes propres séries selon ce que bon me semblait sur le moment.

Or, je ne souhaite pas intégrer une secte ou une certaine élite du yoga, je veux simplement me faire du bien, continuer d’apprendre pour pouvoir enseigner ce que je découvre en moi. Mais pour ça, je dois passer par tellement de compromis comme d’accepter de « reculer » dans mes pratiques, que parfois je me demande si cette pratique est vraiment adaptée et adaptable au monde dans lequel on vit.

Vivre en Inde ou à Bali ou ailleurs en Asie n’est pas représentatif de ce que nous vivons dans les grandes villes occidentales. Le temps est différent, tout est plus lent et le soleil omni présent.

Vivre à Paris, New York, Montréal ou toute autre grande ville occidentale représente bien plus de défis pour une personne qui souhaite garder sa pratique personnelle au même niveau qu’elle a pu avoir lors d’un voyage en Asie.

La température à 7 heures du matin en Europe au mois d’Octobre est somme toute différente de celle en Asie……. et pratiquer dans un lieu « froid » est fondamentalement impossible pour moi….

Mon professeur ne me punit pas

Ce qu’il y a de différent pour moi aujourd’hui d’être arrêtée à nouveau dans ma série, est que je ne le prends ni personnellement ni comme une punition.

Je me dis que c’est pour mieux rebondir derrière.

Et ça c’est une bonne nouvelle !

N.B.

  • Le premier élève occidental qui a rencontré Pattabhi Jois est Belge et se nomme André Van Lysebeth. Je vous recommande ses ouvrages sur la respiration.
  • Ce sont David Williams et Nancy Gilgoff qui ont été les premiers à inviter Pattabhi Jois en 1973 aux USA.
  • Le scandale Pattabhi Jois sur des ajustements et comportement inappropriés a soulevé et surtout divisé le monde Ashtangique. Je vous recommande le blog de Grimly qui explique assez bien la situation et le ressenti général des pratiquants du monde entier. Le problème n’est toujours pas résolu, certains, dont moi je vous l’avoue franchement, se demande pourquoi les professeurs ne retirent pas la photo de Pattabhi Jois de leur shala quand on sait qu’il avait des failles de comportement avec certains de ses élèves.
  • Karen Rain a été la première à parler publiquement du problème. Elle a d’abord été ignorée pour avoir soulever ce point, et continue de se battre pour se faire entendre. Lire son article ici.
  • Gregor Maehle est l’un des pratiquants « connus » qui la soutient. « It took me 20 years to reclaim my agency and overturn the shame« .

 

Namaste,

Je parle de l’Ashtanga Yoga dans toute sa globalité, aussi bien des 8 membres qu’il représente définis dans les Sutras de Patanjali, que de la pratique des Séries élaborées par Sri Krishnamacharya, desquelles Patabhi Jois en a tiré son inspiration pour créer ses propres séries.

A ce jour les séries les plus pratiquées dans le monde sont la Première, Deuxième et Troisième. Pour les trois autres, seul(e)s quelque pratiquant(e)s chevronné(e)s les font. Kino MacGregor a filmé sa pratique de la Quatrième série que vous pouvez voir ici, ce qui vous permettra de comprendre l’ampleur de la tâche – d’ailleurs le titre explique bien le concept « N’essayer pas ça chez vous ».

Concernant les 5ème et 6ème série elles restent pour moi un mystère, je crois que je n’ai jamais vu les postures. Karen Rain est connue pour pratiquer la 5ème Série.

Par ailleurs il semblerait que le syllabus des postures de 1973 ai changé au fil du temps, en fonction des élèves venant pratiquer sous la direction de Pattabhi Jois (Nancy Gilgoff et David Williams).

En même temps il n’y a même pas besoin de remonter aussi haut dans les séries pour comprendre que la « tradition des postures », n’est parfois qu’une phrase. En pratiquant avec Kristina Karitinou cet été, on m’a demandé de pratiquer la Première Série qui avait été donnée à Derek Ireland.

C’est d’ailleurs celle-ci qu’enseigne John Scott. La photo ne représente que les asanas debout, je n’ai pas mis les asanas au sol, mais on y pratique par exemple les quatre Paschimotanasana alors qu’actuellement, la série que je pratique que l’on pourrait appeler celle de Sharat Jois (le petit fils de Pattabhi) ne compte plus que deux Paschimotanasana.

On ne fait pas non plus les deux asanas qui suivent la série des Prasarita Padottanasana (compter les postures 12 et 13).

De ce fait, en fonction du professeur avec qui je pratique, je vais suivre « sa » tradition. Dès lors que l’on a compris que la série change au gré des enseignants certifiés ça va, en revanche si vous êtes amené à pratiquer avec Sharat je vous défie de pratiquer dans son shala la série de Derek Ireland (qui a aussi été le professeur de John Scott)….. sauf si vous avez le cran de le faire.

La Tradition….

De manière dite traditionnelle, dès qu’une posture pose problème, que l’on ne peut faire de manière aboutie, l’étudiant doit s’arrêter pour passer directement à la série de fermeture que comprend Sarvangasana, Halasana, Karnapidasana, Urdhva Padmasana, Matsyasana, Uttana Padasana.

La première posture qui pose généralement problème est Marichyasana D, puis Supta Kurmasana.

Ashtanga Yoga practice

Gloire à Marichyasana D

On peut donc passer un peu plus d’un an pour couvrir la Première Série de l’Ashtanga Vinyasa. Ce fut mon cas. J’ai attendu 18 mois avant de pouvoir faire la première série au complet et cet été, en pratiquant avec Kristina Karitinou j’ai été promue à la deuxième série où j’ai été arrêtée à Kapotasana.

Et là pour le coup je peux vous assurer que j’étais bien contente de m’arrêter, car ça me faisait des pratiques de 2h30 tous les jours, incluant de profondes flexions arrière, j’étais morte le restant de la journée….

J’arrive donc avec presque trois ans de pratique pure et dure portant essentiellement sur l’Ashtanga Vinyasa. Auparavant je le pratiquais de manière aléatoire pour lui préférer le Vinyasa de Gérard Arnaud, qui fut mon premier professeur. J’aime à le répéter car sans lui je ne serai sans doute pas là aujourd’hui.

La Tradition…. n’est pas la même partout

Ma conclusion est qu’il y a bien deux écoles.

Sharat m’a arrêtée à Marichyasana D, posture dans laquelle je suis restée bloquée un mois, puis il m’a promue à Supta Kurmasana, posture dans laquelle j’ai été bloquée une année.

Or quand je pratiquais avec John Scott, même du temps où je ne passais pas Marichyasana D, j’étais autorisée à continuer jusqu’au bout.

En revanche, quand j’ai commencé à pratiquer avec Iain Grysak, il m’a arrêtée à Supta Kurmasana…. pendant longtemps !

Le jour où j’ai réussi à passer cette posture, il m’a autorisée à faire la série au complet et jusqu’au mois de mars dernier je faisais avec lui ce que l’on appelle « les drop back » : debout on descend en arrière pour faire le pont, d’où l’on doit revenir cinq fois. Les deux dernières étant le moment où l’on est censé attraper nos chevilles (je n’ai jamais réussi à passer ce cap).

De la même manière Kristina Karitinou m’a guidée dans la deuxième série pendant un mois où j’étais avec elle en Grèce. De son avis, ça ne sert à rien d’arrêter les pratiquants à une posture qu’ils ne peuvent pas faire. Du coup presque tout le monde pratique la première et deuxième série dans son shala. Je ne dis pas que c’est mal, mais je me pose des questions. Qui a décidé qu’on DEVAIT arrêter les pratiquants pour telle ou telle posture ?

Il semblerait que ce soit sous le règne de Sharat que cela a commencé. Auparavant certains pratiquants ont été introduits assez vite aux première, deuxième et troisième série sous la direction de Pattabhi Jois.

Supta Kurmasana

Aujourd’hui je suis de retour à Ubud pour pratiquer avec Iain et ces trois derniers mois ayant été assez passifs pour moi concernant ma pratique, il se trouve que je n’arrive plus à attraper mes mains dans Supta Kurmasana. Et bien devinez quoi ? Iain arrête là ma pratique….

Alors je suis bercée entre deux eaux. La première me dit « mais quand même il sait que je peux la faire depuis le temps !« ….. la deuxième « il n’a pas tort, j’ai perdu ma pratique, je le paie, patience« .

Je ne lui ai bien évidement pas dit que j’avais été présentée à la Deuxième Série de peur de voir ses sourcils se lever…..

Et c’est là que rentrent en jeu les fameux huit membres de l’Ashtanga Yoga. A commencer par la discipline.

J’avais déjà écrit un article sur les 10 Raisons qui me poussent à pratiquer l’Ashtanga Vinyasa Yoga et rien d’autre.

Au moment où j’écris ces lignes je suis revenue aux bases fondamentales, sans la pratique régulière il est impossible d’avancer. Et pourtant je n’ai pas l’impression d’avoir grillé des étapes ni même de n’avoir rien fait du tout, en revanche mon intention dans mes pratiques avait disparue.

Alors ça me pose pas mal de questions, comme savoir si on peut avoir une vie « normale » en pratiquant l’Ashtanga Yoga. Par exemple pour garder une pratique quotidienne valable je ne peux faire aucun écart, ce qui inclut se lever tôt pour se coucher tôt.

En ville par exemple c’est difficile, j’ai quand même des amis et j’aime sortir à l’occasion. Je ne vous cache pas qu’un petit verre de vin rouge ne me rebute pas non plus, mais dès lors que je m’écarte du chemin Ashtangique je perds ma pratique.

De Septembre à Octobre, soit deux mois complets, je n’ai pratiqué que trois fois par semaine, et encore pas toute la série car je n’arrivais pas à réchauffer mon corps, j’étais bloquée dans mes membres qui ne voulaient plus se tendre, se tordre et s’étirer. J’ai donc tournée le dos à la Première et Deuxième Série pour pratiquer mes propres séries selon ce que bon me semblait sur le moment.

Or, je ne souhaite pas intégrer une secte ou une certaine élite du yoga, je veux simplement me faire du bien, continuer d’apprendre pour pouvoir enseigner ce que je découvre en moi. Mais pour ça, je dois passer par tellement de compromis comme d’accepter de « reculer » dans mes pratiques, que parfois je me demande si cette pratique est vraiment adaptée et adaptable au monde dans lequel on vit.

Vivre en Inde ou à Bali ou ailleurs en Asie n’est pas représentatif de ce que nous vivons dans les grandes villes occidentales. Le temps est différent, tout est plus lent et le soleil omni présent.

Vivre à Paris, New York, Montréal ou toute autre grande ville occidentale représente bien plus de défis pour une personne qui souhaite garder sa pratique personnelle au même niveau qu’elle a pu avoir lors d’un voyage en Asie.

La température à 7 heures du matin en Europe au mois d’Octobre est somme toute différente de celle en Asie……. et pratiquer dans un lieu « froid » est fondamentalement impossible pour moi….

Mon professeur ne me punit pas

Ce qu’il y a de différent pour moi aujourd’hui d’être arrêtée à nouveau dans ma série, est que je ne le prends ni personnellement ni comme une punition.

Je me dis que c’est pour mieux rebondir derrière.

Et ça c’est une bonne nouvelle !

N.B.

  • Le premier élève occidental qui a rencontré Pattabhi Jois est Belge et se nomme André Van Lysebeth. Je vous recommande ses ouvrages sur la respiration.
  • Ce sont David Williams et Nancy Gilgoff qui ont été les premiers à inviter Pattabhi Jois en 1973 aux USA.
  • Le scandale Pattabhi Jois sur des ajustements et comportement inappropriés a soulevé et surtout divisé le monde Ashtangique. Je vous recommande le blog de Grimly qui explique assez bien la situation et le ressenti général des pratiquants du monde entier. Le problème n’est toujours pas résolu, certains, dont moi je vous l’avoue franchement, se demande pourquoi les professeurs ne retirent pas la photo de Pattabhi Jois de leur shala quand on sait qu’il avait des failles de comportement avec certains de ses élèves.
  • Karen Rain a été la première à parler publiquement du problème. Elle a d’abord été ignorée pour avoir soulever ce point, et continue de se battre pour se faire entendre. Lire son article ici.
  • Gregor Maehle est l’un des pratiquants « connus » qui la soutient. « It took me 20 years to reclaim my agency and overturn the shame« .

 

Namaste,