Vinyasa Krama

30 Heures

 

Cette formation porte sur le travail original de Sri T. Krishnamacharya et couvre la pratique du Vinyasa traditionnel (année 1930-1940).

Durant cette formation en ligne, vous développerez des compétences qui vous permettront de rédiger des séquences posturales simples, accessibles et épurées. Le tout en suivant une logique anatomique et énergétique.

Vous plongerez dans le coeur de la pratique des Bandhas (verrous énergétiques).

Qu'est-ce que le Krama

Le Krama est un mot sanskrit qui a plusieurs définitions : méthode, ordre, système. C’est donc un système qui propose une méthode d’organisation, dans ce cas cela va concerner les postures de yoga. En comprenant le krama, on peut arriver à faire des séquences de yoga logiques quant aux postures que l’on souhaite enseigner ou pratiquer.

Non seulement elles seront « logiques » mais elles seront aussi fluides car en respectant les différentes énergies activées, et ce en fonction de chaque posture. On peut alors « jouer » sur les énergies praniques (vers le haut) versus les énergies apaniques (vers le bas). Chaque posture a une spécificité et en fonction de là où on la place dans une séquence d’asanas, son action sera alors différente.

Les Familles

Chaque posture a une origine, elle représente la base. De cette base, elle donne naissance à une autre posture. Par exemple il existe un krama complet autour de Tadasana, dans ce cas on se concentrera sur les postures où le corps est représenté « droit » dans sa structure, les jambes jointes. Chaque élément de chaque posture constitue alors une « sous famille ». J’ai pour habitude de dire qu’il y a la mère, puis la soeur, puis le frère etc. Dans la méthode du Krama, ce qu’il y a de plus difficile à comprendre est l’origine de la posture, d’où vient-elle, quel est le point commun entre Janu Shirshasana et Eka Pada Rajakapotasana. C’est ce travail qui est intéressant.

De plus comprendre la base de la posture permet alors de proposer une séquence de pratique accessible à tous, car la posture aura été déclinée sous tous ses angles. En tant que professeur la préparation des séquences se fera alors plus rapidement, tout en suivant une certaine logique.

Le Déroulement

Tous les dimanches matins il y aura une pratique posturale, type Vinyasa Krama.

Vous recevrez le manuel en PDF.

Les cours se feront sur zoom et les diapositives seront retranscrites sur l’écran. Vous pouvez suivre cette formation en « replay », je reste accessible par email pour toutes questions.

Dates

Nouvelles dates à venir.

Si vous êtes intéressé, envoyer un email pour être dans la liste de distribution.

 

Les plus de cette formation

Certification en formation continue YACEP (Yoga Alliance US)

Les Replay seront disponibles et envoyés après chaque cours à chaque participant. De plus j’insiste énormément sur l’échange car les techniques dites du Krama soulèvent des questions et suivent un certain raisonnement. Ici il ne s’agit pas simplement de savoir quelle posture « enchaînée » à la suivante, mais d’aller à la rencontre de la subtilité de chaque posture, selon leur énergie et ce qu’elles proposent d’un point de vue intérieur. Une posture avant d’être assimilée, devrait être pouvoir être vécue de l’intérieur.

D'où vient le Vinyasa Krama

Les premières séquences de postures et d’enseignement dit « moderne » ont été crées par Sri T. Krishnamacharya. Son élève Pattabhi Jois a ensuite crée son propre système par les différentes séries de l’Ashtanga Vinyasa Yoga. Chaque posture appelle la suivante. Les postures debout sont pratiquement les mêmes au sol, elles se répètent. Sri T. Krishnamacharya disait que la pratique dite du Yoga commençait seulement à partir du moment où les postures au sol étaient enseignées. Les postures debout préparent et présentent la trame de ce qui sera proposé au sol. De ce fait une « bonne » séquence de yoga devrait avoir plus de postures au sol que debout. Les postures debout étant moins nombreuses que celles enseignées et pratiquées au sol. Il est intéressant de remarquer que les séquences du Hatha Yoga sont ainsi préparées. De ce fait dès le départ le Krama, avant d’être popularisé, était déjà bien en place.

Il est préférable de respecter un certain ordre : posture debout avec leurs spéficités, postures au sol, postures sur le ventre, postures en flexion latérale, posture en extension, postures en équilibre, postures d’inversions, postures calmantes, postures énergisantes, postures de méditation. En fonction du temps accordé à la séance posturale (2 heures ou 45 minutes), ce que l’on fait debout devrait pouvoir se reproduire au sol, et chaque partie du corps devrait avoir été visitée.

Les énergies

Il existe une grande différence entre préparer et enseigner ou pratiquer une séquence en vue d’une posture spécifique : c’est-à-dire que la séquence sera essentiellement dirigée vers un but précis comme celui de faire un équilibre sur les mains, ou le grand écart. Et faire une séquence qui équilibre les énergies.

Lorsqu’un cours n’a qu’un seul but : celui d’atteindre une posture en particuliers, la plupart du temps il va être dirigé vers un seul objectif. Si la perspective est de faire le grand écart, alors la pratique posturale sera concentrée essentiellement sur les ouvertures de hanches et l’étirement de l’arrière des jambes. Sur un plan énergétique on déséquilibre la structure. Car le corps et le mental n’auront été préparé que pour envisager une posture en particuliers. Or dans une pratique posturale dite de « yoga », on devrait se concentrer sur ce que la pratique nous apporte intérieurement et non pas seulement physiquement. Les postures sont traversées de différentes énergies, du haut vers le bas, du bas vers le haut, du côté droit au côté gauche et du côté gauche au côté droit. A chaque fois que l’on entre et sort d’une posture les points d’appuis énergétiques changent. Avez-vous déjà entendu un élève dire « quand je fais le Guerrier I j’ai la jambe de devant complètement contractée? ». C’est parce que son poids du corps est dirigé essentiellement sur la jambe avant et que la jambe arrière est laissée à l’abandon.

Le Krama nous apporte cette subtilité. La répartition du poids sur les membres de manière égale. Lorsque la main sera au sol elle aura son utilité, elle ne reposera pas seulement sur le sol, elle aura sa propre action, donc sa propre énergie qui dans bien des cas sera pranique (vers le haut) alors que fondamentalement elle est au sol (donc dans un cadre apanique). Pour comprendre cet équilibre il faut comprendre à partir d’où la posture devient pranique versus apanique. Dès lors que l’on connait l’origine, la base de la posture et la manière dont elle peut se décliner, alors on arrive à une posture confortable énergétiquement parlant.

L'investissement

Le coût : 510€ TTC – payable en une fois par virement bancaire. Ou paiement en deux fois maximum.

Pour vous inscrire, merci de m’envoyer un email avec votre adresse pour que je puisse établir une facture à votre nom. Le paiement se fera en une fois par virement bancaire.

**  Les inscriptions se font par email. Pour la réponse par courriel, pensez à regarder vos indésirables ou « spams » de votre boîte de messagerie.

Hatha et/ou Vinyasa

Il est sous entendu que l’enseignement postural dépend d’un style de pratique. Le Hatha est souvent représenté comme statique et le Vinyasa avec plus de mouvements. Durant cette formation on verra comment préparer un cours dans le style dit « Hatha » (que je mets entre guillemets car le Hatha n’est pas vraiment un style traditionnellement parlant) mais aussi dans celui du Vinyasa.

En effet, il existe plusieurs manières d’amener une pratique dite Vinyasa et ce même lors d’un cours que l’on aura dénommé Hatha.

Le Vinyasa a proprement parlé est le nombre de respiration que l’on prend pour entrer et sortir d’une posture ou alors le nombre de respiration lors d’un vinyasa, ce qui veut dire que dans les deux « styles » il y a du Vinyasa. Nous prendrons le temps de détailler les différentes manières de proposer les transitions au-travers de différentes postures.

Cette formation porte donc sur le Krama mais aussi sur la façon d’amener et de présenter un cours dit « dynamique » versus un cours plus « calme ».