J’ai envie de commencer cet article par la phrase : « j’ai fait une rencontre ex-tra-or-di-naire ». Mais j’y reviendrai car je souhaite poser le contexte en amont.
Vous avez été plus que nombreux à lire mes articles sur mes expériences avec l’Ayahuasca, le Bufo et le Kambo. Vous pouvez les retrouver sur le blog, dans l’onglet « Médecine alternative ».
De nombreuses personnes m’ont alors demandé de leur communiquer les informations quant à ces retraites, et je ne l’ai jamais fait. Car je ne recommande pas forcément les chamanes qui m’ont accompagnée sur le chemin. J’en ai tiré une certaine expérience, certes, mais quelque chose me dérangeait dans l’organisation et l’accompagnement.
Aujourd’hui c’est avec joie et confiance totale que je vous redirigerai vers la bonne personne si vous souhaitez prendre ce chemin.
Les Psychotropes ne sont pas récréatifs
C’est la première chose qu’il faut savoir et surtout comprendre. Il faut être prêt mentalement. Car tout peut arriver, le bon comme le mal, et vous pouvez rencontrer des charlatans avides de se remplir les poches. D’ailleurs comme l’a si bien souligné hier Elliot, la personne extraordinaire, il y a « chamane » et « show man« . Sachez que sur la voie chamanique, il y a plus de show man que de chamane.
J’ai aussi appris, qu’il n’était pas conseillé de mélanger les médecines de plantes avec les médecines animales. Donc si comme moi auparavant, vous participez à une retraite de 3 jours dans laquelle vous faites de l’Ayahuasca, du Kambo et du Bufo, ce n’est pas particulièrement une bonne idée.
Et ça je l’ai remarqué en juin dernier quand j’ai fait une séance de Kambo, et où là j’ai ressenti et sorti des choses que je n’avais pas atteintes lors des cérémonies où le matin nous faisions Kambo, l’après-midi Bufo et le soir Ayahuasca. Cette expérience de Kambo à l’état pur m’a laissé un souvenir incroyable et des bienfaits que je ressens encore maintenant.
D’où l’importance d’être bien accompagné, par des personnes sans apparats.
La voie de la médecine par les plantes ou animales, doit être abordée l’esprit ouvert, avec un certain renoncement de « soi ». Le « soi » que l’on est actuellement, celui que l’on décide de lâcher. Si vous y aller avec un ego qui ne veut pas se soumettre, en résistance, ou bien tout simplement pour « voir » ce que c’est sans mettre une intention claire et pertinente, alors vous perdrez votre temps. C’est une décision mesurée, qui survient souvent après l’échec de guérison sur des sentiers balisés.
Mon parcours, mes choix
Je vais faire un résumé succinct : la dépression. Dans mon cas, elle était latente depuis mon retour en France en Mai 2020. Elle m’attendait au coin d’un carrefour, que j’ai évité minutieusement, pendant deux ans et puis en 2022 elle a commencé à s’installer. D’où mon intérêt pour l’Ayahuasca au printemps 2022.
Ce fut bénéfique mais pas assez. Je pense d’ailleurs qu’elle a été l’instigatrice de ce qui m’attendait derrière.
En 2023 la dépression s’est divinement bien installée dans ma vie. Elle y a pris résidence, confortablement dans son canapé et a décidé d’y séjourner pour une année ferme.
J’ai dû alors l’accepter, la recevoir et malgré moi l’accueillir en co-location. Puisque j’étais dans le déni constant, elle ne m’a pas laissé le choix. Comme la dépression s’ennuyait, elle a invité sa meilleure amie : la chute. Au début je m’accrochais encore aux parois, puis à un moment donné, je me suis posée la question à quoi bon.
Et c’est seulement à partir de ce moment que la guérison est sortie de son antre.
Une première étape fut franchie à l’été 2024 après mon dernier voyage à Bali.
La seconde s’est déroulée cet automne en Inde, où j’ai suivi un traitement ayurvédique pendant 17 jours.
Lors de cette cure ayurvédique, je suis tombée malade, pendant 48 heures. Cela faisait partie du processus, mais je ne m’y attendais pas. Aussi soudainement que c’est arrivé, je me suis réveillée le 3ème jour puis : plus rien.
Par la suite j’ai eu des éruptions cutanée sur les épaules, puis le lendemain plus rien. D’autres dans le dos, puis le lendemain plus rien. Sur les 17 jours de on/off, je vais bien/je vais mal, j’ai dormi en moyenne de 12h à 14h par jour. Je vous le dis franchement je ne pensais pas que l’Ayurveda était aussi puissante.
Les trois derniers jour de mon traitement, j’ai enfin ressenti les bienfaits et repris « vie ». En revanche pas une seule fois j’ai mis en doute les compétence du médecin ayurvédique, je me sentais en confiance et il savait ce qu’il faisait. J’ai tout fait.
La marmathérapie fut le déclencheur de tous mes maux. Au lendemain de ce traitement c’est là que je suis tombée malade. J’ai reçu des soins dont celui où l’on vous verse de l’eau bouillante sur le corps, puis on masse très vite ce qui fait que vous sentez le choc de l’eau bouillante, mais vous n’êtes pas brulé, je ne pourrai pas vous en dire plus car j’étais dans un état comateux.
Le massage refroidissant au riz rouge fut tout aussi stupéfiant, il ne refroidit pas seulement la peau mais l’intérieur du corps. A chaque passage de la mixture, le médecin demande « cooling? » Si c’est non il continue, si c’est oui alors il arrête immédiatement et vous passe de l’huile chaude sur le corps.
J’ai eu différentes herbes qui me donnait l’impression de cuir dans un bouillon, le tout avec des saunas dans le noir. J’ai tout fait pendant 17 jours.
Le médecin m’a dit une chose très juste « on ne soigne pas l’humain, on soigne l’âme ».
La dépression ne tape pas seulement dans le mental, elle s’immisce dans chaque pore de votre peau, chaque articulation, chaque muscle, rien n’est épargné. Pour moi l’Ayurvéda était un passage essentiel.
C’est à ce moment là que j’ai fait la connaissance virtuelle de Elliot Amaru. Nous étions le 27 octobre, j’allais commencer mes traitement ayurvédiques, et je suis tombée sur une publication dans laquelle il mentionnait la pratique du Bufo, à Paris.
Je suis allée sur son compte, pour m’assurer qu’il ne faisait pas du « KAP » : Kundalini Activation Process. Si vous me suivez vous savez ce que je pense de ce genre de pratique, où les gens insinuent qu’ils peuvent sortir l’énergie de votre corps en agitant frénétiquement les doigts sur le corps d’une personne, qui se tortille au sol. J’avais vu une vidéo d’une personne qui avait fumé le Bufo, entouré de gens qui s’agitaient autour de lui, en tirant « des fils » au-dessus de son corps. C’était tout ce que je ne voulais pas.
Et j’ai été rassurée, car Elliot ne fait pas partie de cette communauté.
Pourquoi le Bufo Alvarius ?
Personnellement, c’était la conclusion, la dernière étape vers ma guérison déjà bien entamée. Je sentais que j’avais encore une porte, un pas à franchir, un noyau dur à vider. Au cours des mes trois précédentes séances de Bufo, j’ai tout de suite sentie que je connectais avec cette médecine. Elle vous apprend littéralement à mourir. Elle vous apprend aussi à ne pas avoir peur de la mort. Car dans nos société, on n’apprend pas la mort. On apprend à vivre jeune, à rester jeune le plus longtemps possible au moyen de différents artifices, et on reste effrayé de la mort.
Le Bufo vous révèle. Par contre vous avez deux choix : celui d’accepter de laisser partir l’ancien vous pour que le nouveau puisse s’installer, ou bien celui de lutter. Et si vous luttez, alors ce sont les limbes qui vous attendent. Vous risquez de les visiter pendant 15 minutes bien pesées. C’est pour cela qu’il est important de comprendre pourquoi vous le faites, et ce que vous souhaitez atteindre.
L’accompagnement
Il est primordial ! Et c’est là où je salue infiniment avec énormément de gratitude infinie le travail d’Elliot. Il ne s’agit pas ici de le rencontrer, vous asseoir, fumer la pipe, et ensuite on verra ce qui se passe.
Dès que je l’ai rencontré j’ai su que je pouvais lui faire confiance. La séance a commencé par une discussion très riche qui m’a confortée dans mon choix. Ensuite la préparation par un exercice de Breathwork. Rien à voir avec les séances de Breathwork faites à Bali cet été. En 10 mins à peine je sentais déjà la vibration.
Ensuite la cérémonie a commencé. Longue explication pour apprendre « à fumer », le Bufo. Et puis ça commence. Petite frayeur car à un moment donné au lieu d’inspirer, je me suis mise à expirer. Mais j’ai pu corriger le tir avant de littéralement partir.
Loin.
Très loin.
Au-delà de ma conscience, de mon âme, de mon être, de mon ego. Au-delà de tout ce que l’on pensait connaitre, sans aucun point de repère. Un lâcher prise totale. Des couches se sont évaporées, des impressions karmiques se sont envolées. Et j’ai posé le doigt sur un noyau dur, celui qui résiste encore un peu, que je n’arrive pas à ouvrir.
Puis un retour en douceur, tout a été doux, le voyage, la découverte du noyau, le retour assisté par l’expertise d’Elliot.
Aujourd’hui je me sens apaisée. La prise de cette médecine ne vous met pas KO, vous pouvez reprendre votre vie normalement sans aucune crainte. Vous avez plus de chance de rentrer en marchant en crabe après une soirée bien arrosée, qu’après une séance de Bufo.
Je retournerai voir Elliot pour des séances de Breathwork sous son accompagnement. Je lui fais une confiance totale, et je sais que je peux franchir la dernière ligne droite avec lui. Alors si vous souhaitez tenter l’expérience que ce soit Breathwork ou médecine plus poussée je ne peux que vous recommander de le contacter.
Une personne extraordinaire, simple, généreuse, professionnelle, qui prend à coeur l’accompagnement, un expert doué d’une écoute, un accompagnateur et non un chamane. Il dit une phrase très juste « J’accompagne seulement, mais la guérison c’est toi qui l’a fait« .
Pour le rencontrer : Elliot Amaru